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DISPONIBLE aux Editions Ères, 2011

Le DSM, manuel de classification en psychopathologie dont l’ambition, affichée par l’OMS, était de faire autorité à l’échelle internationale, est de fait aujourd’hui un vecteur privilégié de la culture psychiatrique américaine. Alors que la version V est en cours de finalisation, des psychiatres se mobilisent pour mettre un terme à l’hégémonie néfaste du DSM : qui prend à rebours toute la psychiatrie clinique basée sur l’écoute de la parole du patient et l’approche psychodynamique de ses symptômes ; crée une inflation de troubles dont les seuls bénéficiaires sont les laboratoires pharmaceutiques ; génère des pratiques de soins dangereuses pour les enfants confondant prévention et anticipation thérapeutique ; invalide les cures relationnelles comme outils thérapeutiques ; oriente les enseignements des psychiatres et des psychologues vers une pratique unique.

Jean-Claude AGUERRE, Guy DANA, Marielle DAVID, Tristan GARCIA-FONS, Jean GARRABE, Bernard GOLSE, Nicolas GOUGOULIS, Thierry JEAN, François KAMMERER, Patrick LANDMAN, Claude LEGER, François LEGUIL, Roger MISES, Michel PATRIS, Gérard POMMIER, Jean-François SOLAL, Dominique TOURRES, Alain VANIER

décembre 11, 2012

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  • Psychanalyste Jungienne pratiquant dans des pays du Moyen Orient et de la Grèce ainsi qu’en Angleterre soutien votre travail et perspective. De mon expérience personnelle le DSM a créé plus de problèmes psychologiques qu’il n’en a résolu, c’est presque dire que la maladie psychiatrique n’est inscrite dans aucun autre contexte que le symptomatique du diagnostique, une forme de totalitarisme de la santé mentale.

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